Synthèse – Les impacts du web social dans le domaine des communications

Bachelière en communication profil télévision depuis avril 2014 et employée d’une boite de communications depuis juin de la même année, il était certain que ma synthèse allait porter sur les apports, négatifs et positifs, du web social dans mon milieu de travail. Dans un domaine qui est en constante expansion comme celui des communications, où les réseaux sociaux et tout ce qui les englobe sont partie intégrante de ce milieu, il est évident que le phénomène du web social a de très grands impacts sur l’évolution de celui-ci depuis déjà quelques années, mais en aura d’autant plus dans les années à venir.

L’ère du web social

C’est à la grande révolution du domaine de l’informatique et du développement Internet vers la fin des années 80 qu’on doit ce qu’on appelle aujourd’hui les réseaux sociaux. En fait, ces avancées étaient le point de départ du web social comme on le connait aujourd’hui, la naissance d’un nouveau mode de communications, de partage et de création de contenu, de données et d’informations. De 26 sites enregistrés en 1992 à 45 millions en 2004, l’ascension de la popularité de ce phénomène est exponentielle!

Le concept du « Web 2.0 » popularisé par Tim O’Reilly en 2004 qui facilite le lien entre les utilisateurs ayant de faibles connaissances techniques et les informations ouvre la porte sur l’accessibilité du web pour tous. Ces notions de communications se font de plus en plus populaires et le partage de contenu voit son ascension devenir encore plus fulgurante avec l’arrivée de MySpace en 2003 et Facebook en 2004. Dès lors, il ne suffit que d’une simple inscription sur une plate-forme très simpliste pour obtenir son propre compte, soit un outil de publication et d’informations à la portée de tous. Alors qu’avant, seuls ceux qui possédaient de bonnes connaissances en informatique avaient le pouvoir d’accéder aux informations du web, voilà qu’il est maintenant accessible à monsieur et madame tout le monde.

Dans le milieu professionnel, on assiste également à de grands changements, notamment avec la popularisation des blogues. Voyant que ce médium plait au public, les professionnels tels que les journalistes, avocats, professeurs et autres se sont lancés dans l’écriture d’un blogue pour atteindre le plus de gens possible en rendant l’information accessible et dans la plupart des cas, gratuite. Les blogues sont devenus un réel outil de travail, aidant ceux qui les utilisent dans le développement de leur domaine respectif et dans la diffusion de leurs idées.

Partage des informations

Dans le milieu des communications, le partage des informations par le web social a eu un impact majeur sur les emplois depuis quelques années. Premièrement, on assiste à la création de nouveaux postes, comme gestionnaire de communauté sur les réseaux sociaux, qui a pour tâche de créer, de développer et d’animer des communautés sur internet pour le compte d’une entreprise ou d’une marque.

Dans le cadre de son enquête NETendances 2012, le CEFRIO nous informe que 78,1% des internautes québécois utilisent les médias sociaux régulièrement.

(Collège CDI. « Nouveaux Métiers De L’ère Numérique : Le Gestionnaire De Communauté Web. » Nouveaux Métiers De L’ère Numérique : Le Gestionnaire De Communauté Web. N.p., n.d. Web. 10 Jan. 2015.)

De nos jours, une entreprise ou quiconque désirant se faire connaitre se doit de suivre les tendances sur le web pour rester dans la concurrence et du fait même, avoir sa propre communauté sur les réseaux sociaux. Le hic, c’est que ces personnes ne savent pas toujours comment s’y prendre et la gestion de ces communautés est un art en soi, c’est pourquoi ils font appel à des professionnels en la matière. Si nous reculons de 15 ans, un métier tel que consultant en marketing Facebook nous paraitrait dérisoire et pourtant, de nos jours, ceux qui l’exerce gagnent très bien leur vie.

La mobilisation du public sur le web social offre également une toute nouvelle facette du partage des informations. Avec ce nouveau phénomène, on est loin de la notion linguistique de « degré zéro », telle que mentionnée par le sémiologue français Roland Barthes, qui se veut une forme d’écriture neutre et d’un mode de publication d’un vers plusieurs (one-to-many). Depuis cette époque, on a pu assister à l’arrivée des journaux, de la radio et de la télévision qui permet à celui qui écrit ou qui prend la parole de rejoindre un grand nombre de gens. Jusqu’à il y a quelques années, ce mode de communication se voulait unidirectionnel, car le seul à prendre part à l’information était l’émetteur, laissant le récepteur seul avec sa vision et ses commentaires. Or, avec l’expansion du web social, le nouveau modèle de communication est plutôt qualifié de « many-to-many », impliquant plusieurs émetteurs qui rejoignent plusieurs récepteurs. La conversation se veut alors bidirectionnelle, car elle permet au récepteur de prendre part à celle-ci en y ajoutant ses commentaires ou en partageant l’information avec d’autres récepteurs en y incluant son propre point de vue.  On assiste également à la naissance de plusieurs groupes qui partagent intérêts et points de vue sur un sujet donné, qui peuvent facilement être trouvé par l’entremise d’un système de tagging ou de hashtag, comme le démontre cet exemple sur Twitter avec les tristes événements qui se sont déroulés dans la salle de rédaction du journal Charlie Hebdo à Paris:

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Ainsi, considérant ces changements, le terme utilisé pour désigner ces gens qui prennent part au web devrait être modifié d’internaute à « webacteur ». Derrière leur écran, les gens ne sont plus que de simples navigateurs, ils échangent à leur tour sur le contenu, en créent et en partagent. Ce nouveau mode de communication serait également un avantage d’un point de vue social :

«Selon Adler et Kwon (2002) les réseaux sociaux permettent d’échanger des ressources sans terme fixe ni contrat explicite. Ce mode de coordination se caractérise par sa grande flexibilité ce qui facilite l’adaptation aux circonstances. De plus, il permet l’échange de ressources complexes et difficiles à spécifier comme le soutien social, le soutien affectif et surtout, la connaissance. En cela, ce mode de coordination peut être considéré comme supérieur au contrat. »

(Baret Christophe et al., « Management et réseaux sociaux Jeux d’ombres et de lumières sur les organisations », Revue française de gestion 4/ 2006 (no 163), p. 93-93)

Intelligence collective

Dans l’article Le Web à la puissance 2 : le Web 2.0 cinq ans plus tard publié par Tom Reilly en 2009, l’auteur affirme que les applications en réseau qui réussissent sont des systèmes exploitant l’intelligence collective. En fait, cela expliquerait le sens du terme « crowdsourcing », à savoir que la contribution de plusieurs individus dans la création d’une oeuvre collective dépasse largement la valeur de celle créée par un seul individu. En lien avec les métiers du domaine de la communication, comme le journalisme par exemple, ce phénomène est à double tranchant. En premier lieu, il peut servir de source inépuisable de points de vue, d’information et d’échanges sur un sujet donné, mais il peut également s’avérer comme un concurrent de taille dans un ratio 1: une communauté. Les gens ne se gênent pas pour discréditer les articles des journalistes en commentaires, ce qui suscite beaucoup de questions de la part des lecteurs à savoir si le journaliste est crédible ou non. Ainsi, si nous prenons la par exemple La Presse écrite, elle a à mon avis pris un grand coup au niveau de sa popularité avec l’arrivée du web social et du partage de contenu, car elle est non seulement en concurrence avec les autres médiums tels que la télévision et la radio ainsi que les autres journaux écrits, mais également avec un nouvel acteur dans l’équation : tous les auteurs du web social. Toujours avec l’exemple de La Presse, on peut voir les changements radicaux qui ont été apportés pour rester dans la course, soit d’offrir une plate-forme web en plus du contenu exclusif aux membres de la Presse + accessible via tablettes numériques ou téléphones intelligents. Ils ont pris conscience de la demande et des tendances et se sont ajustés en conséquence. Il reste néanmoins un public pour la forme écrite de La Presse, mais celui-ci est en décroissance et tombera un jour en minorité.

Décentralisation de la télévision vers le web

J’ai abordé plus haut la création de nouveaux emplois dans le domaine de la communication. Évidemment, qui dit créations de nouveaux emplois dits aussi abolition de postes plus traditionnels. C’est notamment le cas dans le secteur de la télévision où les coupures multiples et considérables affectent des milliers de gens, particulièrement ici au Québec comme c’est le cas avec Radio-Canada. Il s’avère que le diffuseur public voudrait imiter les diffuseurs privés au jeu de la rentabilité, seulement, ce n’est pas du tout le rôle de la SRC. C’est par souci d’offrir un contenu différent à public canadien qu’on assiste à des coupures en grand nombre au niveau de l’information, qui est pourtant le rôle premier de la Société Radio-Canada depuis maintenant 78 ans. D’ici 2020, c’est de 1000 à 1500 emplois qui seront abolis au sein de la SRC, résultat d’une baisse significative de la production de contenu à l’interne et de l’offre télévisuelle. La Société d’État préfère se concentrer sur le numérique… Un exemple parfait qui démontre les impacts, cette fois-ci négatifs, du web social dans le domaine de la communication. En voulant suivre les tendances et par soucis économiques qui règnent malheureusement dans toutes les sphères du milieu de la communication, la SRC vient qu’à oublier son rôle, laissant tomber de fidèles téléspectateurs ainsi que les employés qui ont tous contribué à la réussite du diffuseur par leur travail acharné et leur rigueur.

« C’est une chose de prendre le virage numérique, mais une telle réduction de la taille du diffuseur public, c’est l’abandon du mandat du diffuseur public. »— Alex Levasseur, président du SCRC (syndicat des communications de Radio-Canada)

Entre mars 2009 et 2014, c’est déjà plus de 2000 postes qui ont été coupés chez Radio-Canada. C’est malheureux de voir que nous sommes rendus à ère où dans ce cas-ci, nous ne pouvons plus faire la distinction entre service public et satisfaction du consommateur. De plus, selon de nombreuses conventions collectives, c’est l’ancienneté qui prime lors des coupures, ce qui veut dire que la nouvelle génération de jeunes travailleurs tout droit sortis de l’école est celle qui sera le plus pénalisée dans les années à venir.

Bien que ce soit le cas avec la télévision, nous pouvons également imager le même phénomène avec les journaux en reprenant notre exemple avec La Presse. Comme les dirigeants du journal doivent diriger une bonne partie du budget sur les médiums numériques, ils doivent également balancer ces ajouts par des coupures au budget des employés de la Presse écrite. Le nouveau poste occupé par un professionnel de l’intégration numérique vient ainsi avec la congédiement d’une personne affectée au journal écrit. Moins de copies écrites vendues = moins de distribution, et ça, même le camelot en souffre. Le journal ne reste pas moins populaire pour autant, les statistiques web sont très concluantes, il s’est seulement adapté à l’ère moderne.

Dans 5 ans

On peut en ce moment même bien s’imaginer les impacts du web social dans le domaine des communications dans 5 ans, car plusieurs de ces changements sont déjà enclenchés. Premièrement, comme les coupures qui se font présentement et celles qui sont à venir font que les emplois pour les jeunes diplômés en communication sont difficiles à obtenir, ces jeunes n’auront pas d’autres choix que de créer un profil multifacettes. Les dirigeants des entreprises vont vouloir un employé qui répond à plusieurs critères et qui a l’expertise d’accomplir plusieurs tâches. Ils vont remplacer les employés actuels qui ont un champ d’expertise par des jeunes qui savent en faire plus que ça, car la concurrence est forte et les étudiants devront suivre cette tendance s’ils espèrent gagner leur vie dans le domaine des communications et faire leur propre chemin. Au niveau de l’éducation dans le milieu des communications, je crois également que les écoles vont tranquillement se mettre à revoir tous leurs programmes pour les adapter à l’ère du web, on assistera alors au début de la fin des programmes plus traditionnels comme on les connait actuellement. Pour la télévision, on doit encore s’attendre à de nombreuses coupures:

« C’est une stratégie qui nous mène tout droit vers la disparition », déplore le président du Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC), Alex Levasseur. Ce dernier a annoncé aux employés de la société que leur nombre diminuerait de 25 % d’ici 2020. 

« Restructuration De Radio-Canada : Une Catastrophe, Selon Les Syndicats | ICI.Radio-Canada.ca. » Radio-Canada.ca. Société Radio-Canada, 26 June 2014. Web. 11 Jan. 2015.

Je crois également que tout le contenu télévisuel sera maintenant accessible en ligne d’ici 5 ans, via des bandes passantes sur les sites internet des diffuseurs. Plus besoin d’avoir le câble à la maison pour pouvoir regarder nos émissions, on pourra le faire pour n’importe quelle chaine en direct à partir de notre ordinateur. Ainsi, les enregistreurs pour ordinateurs deviendront de plus en plus populaires, remplaçant graduellement les enregistreurs numériques offerts par les compagnies de câble.

Dans 10 ans

D’ici 10 ans, c’est selon moi de nombreuses chaines de télévision câblées qui prendront le virage 100% web. Les contraintes matérielles du web sont dérisoires face à celles de la télévision et les coûts associés à la diffusion de contenu sous forme électronique sont si faibles qu’ils n’entrent presque plus dans l’équation. Comme le capital et le profit sont des aspects très présents et importants dans le milieu des communications, si un diffuseur a la chance d’amoindrir les couts de diffusion tout en reste concurrentiel, il est certain qu’il le fera. La concurrence sera plus présente que jamais, car de petites compagnies arriveront à sortir leur épingle du jeu à faible coût. Au niveau de l’éducation, les cours de technologie feront partie intégrante du cursus scolaire, en espérant que la sensibilisation aux effets négatifs d’une omniprésence du web social dans la vie des jeunes sera tout autant prisée. Les jeunes sont déjà différents des jeunes d’il y a 10 ans, les réseaux sociaux prennent beaucoup de place dans leur vie et leur offre un point de vue contradictoire sur les valeurs dites saines dans notre société, voire le jugement d’autrui et l’importance de la socialisation humaine. Si on ne veut pas une génération superficielle, où la confiance des jeunes est basée uniquement sur leur apparence ou leur popularité sur le web, il leur faut une éducation à ce sujet.

Dans 20 ans

D’ici 20 ans, je prévois l’extinction du médium papier. Les journaux comme nous les connaissons aujourd’hui ne seront que des reliques de notre enfance, comme le sont les vieux téléviseurs noirs et blancs pour la génération Y. Les cartes routières seront interactives, les menus des restaurants seront sur iPad et les livres scolaires le seront également. Tout le monde désirant se tenir informé sera doté d’un appareil du genre, porte d’entrée sur tout le contenu informatif du quotidien. Alors que les liseuses sont de plus en plus populaires aujourd’hui, en 2015, d’ici 2035 les livres en papier ne seront alors que décoration, puisque les nouvelles publications se feront uniquement de manière électronique. Et finalement, même la notion de territoire comme on la connait actuellement s’estompera:

 « La « carte politique » du monde, avec ses frontières tracées entre territoires nationaux, demeure importante. Mais il est désormais possible d’entrevoir ce que pourrait être un monde « post-national », dans lequel le territoire n’a plus d’importance. »

Je conclus sur une note nostalgique, de voir que l’époque dans laquelle j’ai grandi ne sera que le début de la nouvelle ère qui nous attend. J’espère que malgré toute cette abondance technologie, les valeurs humaines ne se perdront pas et que c’est seulement pour le mieux que tous ces changements opèrent présentement. Un « like » ne remplacera jamais un sourire et un « skype » un souper en bonne compagnie, espérons seulement que les bibliothécaires auront leur place dans nos toutes nouvelles bibliothèques virtuelles.

Bilan de l’initiative Bien dans ma peau

Alors que je me demandais ce que j’allais bien pouvoir choisir comme initiative, bien avant de penser aux moyens que j’allais utiliser pour la faire connaître sur le web social, j’ai réalisé que je devais y aller avec quelque chose qui me ressemble et que pour espérer rejoindre les gens, je devais y croire moi-même pour commencer. J’ai donc choisi un sujet qui m’inspire, qui me colle à la peau et surtout, un sujet dont j’avais envie de parler : Le bien-être des femmes. J’ai alors commencé par créer un site web qui se voulait la page centrale de l’initiative. J’ai voulu que l’interface soit simple et accessible, j’y ai donc ajouté 3 onglets. Le premier nommé « Accueil » est celui sur lequel on tombe lorsqu’on accède au site. Il affiche un mot de bienvenue chaleureux, à l’image de Bien dans ma peau. Comme le public visé est majoritairement féminin, je trouvais important de m’adresser directement aux femmes pour expliquer moi-même l’enjeu que je voulais aborder et partager avec elles.

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Le deuxième onglet, « Articles intéressants », offre un répertoire, classé en catégories, des articles qui sont partagés sur les deux autres plates-formes, soit Facebook et Twitter. On y retrouve les cinq catégories suivantes : Confiance en soi, Mode de vie, Débat, Humour et Musique. J’ai choisi ces catégories en fonction des articles que je voulais partager, pour faire un équilibre entre les dossiers plus sensibles et ce qui fait du bien à lire, voir ou écouter. Finalement, un troisième onglet « Médias » qui offre les liens vers les deux autres composantes de l’initiative, une page Facebook et un compte Twitter.

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Mon but était d’offrir au public cible une plate-forme où il pourrait lire des articles intéressants, regarder des vidéos, des images, écouter de la musique, tout en pouvant échanger avec leurs semblables. En fouillant sur internet, je trouvais du contenu à l’image de Bien dans ma peau, du contenu qui fait du bien, qui fait réfléchir, léger ou encore qui fait place au débat. Une fois que je tombais sur quelque chose du genre, je le publiais sur la page Facebook et les gens pouvaient aller consulter les publications et y ajouter les commentaires. Pour le public Twitter, je partageais les articles les plus importants sur le compte également. Lorsqu’un abonné commentait une publication, j’essayais de guider la conversation vers un échange intéressant en y ajoutant des commentaires via le compte Bien dans ma peau.

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Au début de l’exercice, je voulais que le site soit la page centrale de l’initiative, le point de pivot vers les autres réseaux sociaux. Au fil du temps, je me suis vite aperçue que l’initiative était bien plus populaire et consultée sur la page Facebook, donc j’y ai alors concentré mes énergies, en continuant toutefois de tenir le site à jour avec les articles. Pour avoir un résultant plus concluant et réaliste de la portée de l’initiative, je vais donc analyser les statistiques de la page Facebook.

Ce qu’on peut remarquer en premier lieu, c’est que l’humour avait la cote ! Sur tous les articles que j’ai partagés et mis en ligne, ceux qui offraient un contenu ou une approche humoristique ont tous eu des statistiques plus convaincantes que les autres.

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Pour ce qui concerne les visiteurs, on remarque que la tendance est fortement féminine, assez prévisible comme résultat quand on observe le contenu et le mandat de l’initiative. La majorité des femmes exposées au contenu étaient âgées entre 18 et 24 ans et une autre partie non négligeable entre 25 et 34 ans ce qui sied bien avec l’identité de Bien dans ma peau. Les visiteurs sont pratiquement tous canadiens et ils proviennent en majorité des trois villes où mon réseau de contacts est étendu, soit Victoriaville, Québec et Montréal.

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Finalement, en observant la courbe d’implications, j’ai pu constater que l’implication des visiteurs se faisait davantage le lendemain et le surlendemain des publications importantes, soit le temps que l’article se propage et soit affiché sur le fil de nouvelles des abonnés.

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Après avoir pris en compte tous les résultats de l’initiative, je constate que l’assiduité était la clé de la réussite pour un engagement réel des visiteurs. Durant le congé des fêtes, j’ai arrêté pendant une semaine les publications et les statistiques le prouvent, aucun engagement n’a été constaté de la part des visiteurs. J’aurais pu publier plus de contenu personnel que j’aurais moi-même écrit, je l’ai fait une fois et ça a bien marché. Le fait que je répondais aux commentaires des visiteurs régulièrement leur donnait certainement envie d’écrire au bas des articles, car ils savaient que ce qu’ils avaient à dire serait lu et que je prendrais le temps de leur répondre. Pour augmenter le nombre de visites sur les deux autres plates-formes, soit le site et le Twitter, j’aurais dû développer une stratégie propre à chacun pour susciter l’intérêt des abonnés Facebook à aller les visiter. Le site aurait pu comporter un espace blogue avec mes propres articles et le Twitter aurait pu être concentré sur des publications vidéo par exemple. Sommes toute, un bon exercice pour évaluer les tendances actuelles sur le web et constater à quel point il est difficile d’attirer l’attention, mais surtout de la garder sur le troisième écran !

Tinder. Évidemment.

Passionnée par les phénomènes sociaux et encore plus par ceux qui se déroulent sur le troisième écran, je ne pouvais pas conclure ce blogue sans aborder Tinder.

J’ai fait une étude sur Tinder lors d’un cours à l’université, je l’ai testé pendant 2 semaines pour bien comprendre le mécanisme et pouvoir en tirer des conclusions. Les résultats sont bel et bien ceux à quoi je m’attendais…décourageants!

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Pour les questions plus techniques, j’avoue que Tinder est assurément l’application qui fonctionne le mieux. Après avoir testé d’autres applications de rencontre populaires, j’ai tout de suite compris pourquoi Tinder était celle qui avait la quote. L’interface est très simple, attrayante et le fait que la recherche se fasse sur des critères que nous définissons nous-même et selon un principe de géolocalisation rend le tout assez efficace.

Le hic, c’est que l’application représente tout ce que je déteste de notre société. Le jugement rapide et facile, cette obsession de l’apparence, cette nouvelle mode de passer plus de temps à se sculpter une vie qui parait bien sur les réseaux sociaux que de vivre de vraies choses.

Dans cet article de rue89, un journaliste a lui aussi testé l’application. Bien que je sois d’accord avec lui sur les points techniques, je vois bien ce qui différencie un homme d’une femme et regardant son analyse. Il n’a l’air en aucun point choqué par les valeurs qui se dégagent de Tinder, aucune question morale, pas de réflexion poussée. Tout ce qu’il a l’air d’en retirer, c’est que Tinder a réussi là où Facebook a échouer, en connectant des inconnus entre eux.

Durant les 2 semaines où j’avais l’application, je me souviens m’être fait harceler à toute heure de la journée par des gars qui voulaient beaucoup plus que jaser. Je trouve que cette application correspond beaucoup plus aux besoins des hommes, plus primitifs que ceux des femmes. Ce que j’ai peur, c’est que les femmes se sentent obligée d’essayer ce moule qui ne leur conviennent pas, parce que c’est cool de le faire et qu’elles sont parfois plus vulnérables.

Alors en conclusion, où est passé la romance, le respect ? Est-ce qu’on l’aurait « swipé » à gauche comme tous ceux qui ne sont pas assez bien pour nous?

Mac ou PC ?

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LA question ! Propriétaire d’un mac depuis 4 ans, je peux vous dire que ma vie électronique a changée du tout au tout avec son acquisition.

Je vous présente ici les principales différences entre mac et PC, basées sur ma propre expérience et quelques recherches sur le sujet.

Premièrement, côté monétaire, il est vrai qu’un mac est plus dispendieux qu’un PC, mais sa durée de vie est également plus élevée. De plus, pas besoin de dépenser pour un antivirus, car les mac n’attrapent que très très très rarement des virus. Les mises à jour sont bien sûr gratuites et permettent au logiciel de rester à la fine pointe des avancements Apple.

De plus, les logiciels qui sont fournis et intégré au mac dès l’achat sont de très grande qualité. Avec tout les logiciels de base, on peut faire du montage vidéo (imovie), des retouches photos (iphoto) du traitement de texte (pages), des tableaux comptables (numbers), des restaurations de système hyper simples (time machine), enregistrer et composer de la musique (garageband) et j’en passe. On peut bien sûr installer d’autres logiciels, mais on a déjà une bonne base pour faire un peu de tout dès le premier démarrage.

Ensuite, un mac, ça plante beaucoup moins! Évidemment, le fait que la compagnie Apple développe elle-même son système d’exploitation y est pour beaucoup.

Côté ergonomie, le mac est selon moi beaucoup plus pratique. Une interface plus simple, un « trackpad » qui nous offre beaucoup plus d’options que celui du PC et à mon grand plaisir, il est beaucoup plus léger que tous les PC que j’ai possédés dans le passé.

Et finalement, côté look, je n’ai pas encore trouvé un PC qui peut rivaliser avec un mac. Les nouveaux modèles sont tous en aluminium, ce qui lui donne une finition impeccable et le rend beaucoup plus durable et économique.

Selon moi, un bon investissement à faire pour un ordinateur qui en vaut la peine!

La consommation au quotidien

Précédemment, j’ai écrit 2 articles qui traitaient de la surconsommation du temps des fêtes et de comment arriver à la réduire avec des trucs bien simples. Cependant, une fois Noël passé, je me rends compte que la surconsommation est partout et à tout moment de l’année, bien imprégnée dans notre quotidien, et qu’il existe également des astuces pour changer notre mode de vie de consommation.

Après avoir analysé mon mode de vie actuel, je vous présente les moyens que j’ai retenu et que je veux mettre en application dès aujourd’hui.

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Moins consommer sur la route

– Optez pour la conduite économique

– Entretenez régulièrement votre voiture

– Gonflez souvent vos pneus, de cette façon ils s’usent moins vite et vous consommez moins de carburant.

-Rentabilisez vos trajets avec le covoiturage.

-Quand c’est possible, optez pour un autre moyen de transport (marche, vélo)

Moins consommer à la maison

– Baissez la température du chauffage la nuit et lorsque vous n’êtes pas à la maison. Votre consommation d’énergie sera moindre et vos économies s’amélioreront!

– Lorsque c’est l’hiver, il est normal qu’il fasse froid! Optez pour les bas de laine et le pull au lieu de mettre le chauffage au maximum.

– Débranchez les chargeurs qui ne sont pas en action et éteignez les appareils au lieu de les mettre en veille lorsqu’ils le sont pour un bon moment.

Pour les emplettes

– Ne faites pas l’épicerie le ventre plein, vous voudrez tout acheter seulement parce que votre ventre grogne dans le moment imédiat.

-Préparez vos menu pour la semaine à l’avance, comme ça vous pourrez faire une liste d’épicerie qui correspond à ce que vous avez réellement besoin et vous sauverez ainsi temps et argent en optant pour des produits qui font partis des spéciaux. Consultez régulièrement les circulaires en ligne pour les trouver.

– Videz régulièrement votre garde-manger et votre congélateur. Au lieu d’en accumuler le contenu, prévoyez des recettes avec ce que vous avez déjà sous la main.

– Faites des réserves de denrées non-périssables lorsque celles-ci sont en promotion. Seulement celles que vous êtes certains de manger cependant!

En espérant que certains d’entre eux vous inspireront à votre tour dans votre quotidien!

Noël en chiffres

Noël est assurément le moment dans l’année où les gens consomment le plus. On achète des cadeaux, de la nourriture, on se déplace, on voyage, on fait beaucoup de sorties, bref, beaucoup plus de dépenses qu’à l’habitude.

Je me suis attardée à un tableau de consommation chiffré qui représente les statistiques de Noël en France présenté par cet article du site web consoglobe.com.

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Si on regarde les chiffres pour le budget, les français prévoient en moyenne environs 750$ pour les dépenses du temps des fêtes. De leurs côtés, les québécois ont une moyenne de 1000$ attribués aux dépenses de Noël, soit 250$ de plus par individus. Une différence assez importante!

Côté cadeaux, les chiffres m’ont sidéré. Il est écrit qu’un enfant français reçoit en moyenne 8,4 cadeaux sous le sapin. Les chiffres québécois sont similaires. Pas étonnant que les enfants ne prennent même plus la peine  de s’attarder à chaque cadeau lorsqu’ils déballent, une fois l’emballage enlevé, ils n’attendent que le suivant. Phénomène renforcé évidemment par l’abondance de ceux-ci. Quand on pense que les enfants défavorisé ont peine à recevoir 1 seul cadeau, on peut rapidement en conclure que la moyenne est gonflée par les enfants très gâtés.

Si on estime que la génération des baby-boomers recevait en moyenne 2 cadeaux pour Noël il y a 50 ans et que les enfants de la génération actuelle en reçoivent presque 10, si on suit cette logique, dans 50 ans ce sont 50 cadeaux que chaque enfant recevra en moyenne par année. C’est pour ça qu’il est important de les conscientiser à la consommation trop abondante le plus tôt possible, car selon moi, les chiffres sont déjà scandaleux, alors je ne veux même pas imaginer ceux de 2065 !!!

Réduire sa consommation pour Noël, oui c’est possible!

Sapin et planète terre

Après avoir vu les chiffres de l’article précédent qui abordait la surconsommation du temps des fêtes, on peut bien se demander ce que nous pouvons faire individuellement pour réussir à faire des fêtes une période moins axée sur la consommation, où les valeurs sont davantage mises en avant-plan. Je vous présente mes 5 astuces que je me suis promis d’honorer au prochain Noël, après avoir analysé les bons et les moins bons coups de l’édition 2014!

1- Pour les cadeaux, ça ne sert à rien d’en donner en grande quantité. Optez pour 1 ou 2 choses significatives qui sauront vraiment faire plaisir à celui ou celle qui le recevra. Surtout pour les enfants qui ne font que déballer les emballages et qui crient « au suivant », apprenez-les à apprécier chaque cadeau, vous ne leur rendrez que service!

2- Pour les emballages, optez pour des produits écologiques et recyclés. Il est possible de faire de très belles confections avec un peu de temps et d’imagination! Vous y prendrez sûrement plaisir et de plus, les cadeaux seront d’autant plus spéciaux compte tenu de l’attention spéciale que vous y avez mis.

3- Faites un tri de ce que vous avez, vêtements, accessoires de cuisine, meubles, y compris les jouets des enfants, pour apporter ceux dont vous ne vous servez plus à des organismes de charités. Vous pourrez ainsi redonner à votre communauté et évaluer vos vrais besoins en matière de consommation.

4- Pour les repas, évaluez vos vrais besoins et fixez-vous un budget à respecter. On peut vouloir que nos invités ne manquent de rien, mais se retrouver avec beaucoup trop de nourriture, ça arrive à tout le monde chaque année. Misez sur 3 plats, une entrée, une plat principal et un dessert, et ajoutez quelques accompagnements. Allez-y avec des produits frais qui proviennent du Québec, vous encouragerez les marchands locaux et vous réduirez également votre empreinte écologique.

5- Finalement, le temps des fêtes c’est aussi fait pour décrocher et passer du temps avec ceux qu’on aime. Au lieu d’offrir des bien matériels ou des sorties dispendieuses, prenez donc un après-midi pour aller faire du patin à glace, une randonnée en plein air, inviter les amis pour un marathon de jeux de société ou un brunch tout droit sorti de vos restants de nourriture du réveillon! Vous pouvez même aller faire du bénévolat, cela vous fera un bien immense et vous contribuerez à offrir un joyeux Noël à ceux qui n’ont pas la chance d’être bien entourés pour les fêtes.

Bonne année 2015 à tous !!!!!